Over de toekomst van België en zijn naties: open brief aan Koning Filip

Graaf Lamoraal van Egmont en Filips van Montmorency, graaf van Horne 1

Français Italiano

Sire,

Ik heb zeker niet de faam of de culturele achtergrond van de man die in 1912 een beroemde missive richtte aan Uw overgrootvader, Koning Albert. Ik kan alleen maar de hoop koesteren dat U me mijn aanmatiging niet kwalijk neemt. Weliswaar geldt als verzachtende omstandigheid dat ik het korter zal houden dan mijn beroemde voorganger, Jules Destrée. Lire la suite

Notes:

  1. By Ad Meskens Own work – CC BY-SA 4.0

De l’avenir de la Belgique et de ses nations : lettre ouverte au Roi Philippe

 Comte Lamoral d’Egmont et Philippe de Montmorency, comte de Hornes (By Ad Meskens)  1

Italiano  Nederlands

Sire,

Je n’ai, loin s’en faut, ni la notoriété, ni la vaste culture de l’auteur d’une célèbre missive 2 adressée en 1912 à Votre arrière-grand-père, le Roi Albert Ier 3. Il ne me reste donc qu’à espérer en Votre indulgence face à mon outrecuidance. Circonstance atténuante peut-être, je serai plus bref que Jules Destrée 4, mon illustre prédécesseur. Lire la suite

Notes:

  1. Own work – CC BY-SA 4.0
  2. Lettre de Jules Destrée à Albert Premier, Roi des Belges
  3. Roi des Belges (Bruxelles 1875-Marche-les-Dames 1934) Roi des Belges de 1909 à 1934
  4. (Marcinelles 1863-Bruxelles 1936) homme politique belge, avocat, écrivain. Fondateur de l’ “Assemblée wallonne”, député du Parti Ouvrier Belge de 1894 à 1936

Rigueur n’est pas austérité

rtbf.info, 29 mars 2013

En dépit de tous les trains d’économies, plus ou moins opportuns, pris par le gouvernement belge au cours de ces deux dernières années, il est difficile de se départir de la sensation désagréable que la mesure de la crise traversée n’a toujours pas été prise. Pourtant, la plupart des indicateurs sont toujours à l’orange, voire au rouge. Selon une étude des professeurs Carine Peeters et Leo Sleuwaegen 1, « les exportations belges ont perdu, en dix ans, 21 % de parts de marché dans le secteur marchandises et 9 % dans le secteur des services. ». « En outre, il ressort que la principale raison qui pousse les entreprises belges à se fournir à l’étranger (en services) est l’économie des coûts de personnel. » Et, « plus inquiétant » selon le professeur Sleuwaegen : « la faible proportion des produits de haute technologie parmi les exportations belges ». Pour l’Institut des comptes nationaux, notre « balance commerciale est repassée dans le rouge en août (2012) avec un déficit de 0,3 milliard d’euros ». 2 En ce qui concerne la croissance, même les prévisions prudentes de l’Institut de Recherches Economiques et Sociales de l’UCL (+ 0,8 % en 2013 du PIB) ont déjà été revues à la baisse (+ 0,2 % en 2013). Quant à notre dette publique elle est remontée à 101% de notre PIB… pour un total de 377 milliards d’euros et une charge de la dette de quelques 12 milliards. En termes de compétitivité, la Belgique est passée, selon la Banque mondiale, de la 20ième place en 2008, à la 33ième place en 2012. Lire la suite

Notes:

  1. « La FEB veut booster l’exportation », Laurent Lambrecht, La Libre, 18 septembre 2012
  2. La Libre, 16 octobre 2012