Tredici sedie vuote. Una proposta contro il boicottaggio franco-tedesco dell’adesione dell’Ucraina all’Ue

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Germania e Francia continuano ad opporsi alla concessione all’Ucraina dello status di paese candidato all’adesione all’Unione europea. Visto che questa posizione non è sostenuta da nessun argomento politico serio, i paesi membri dell’Unione favorevoli dovrebbero adottare la strategia di Charles de Gaulle, detta della “sedia vuota” e non partecipare ai vertici dei capi di stato e di governo. Lire la suite

Du moteur franco-allemand au condominium germano-français sur l’UE

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Brève chronique d’une pétainisation de l’Union européenne

The Lithuania Tribune, April 5, 2022, Vox Europ, 20 avril 2022

Après l’heure de gloire du couple franco-allemand sous Giscard et Schmidt et, sur un mode plus ambigu, sous Kohl-Mitterrand – ce dernier plus à la remorque des événements que porté par une réelle ambition -, le moteur s’arrête. L’accord Schroeder-Chirac en octobre 2002 sur le plafonnement des dépenses agricoles de l’Union en est la première manifestation publique. Mais les signes annonciateurs de ce revirement allemand, de ce passage à l’heure prussienne, de cette défaite des partisans de l’Allemagne européenne s’étaient accumulés au cours de la décennie précédente. Le Président Mitterrand n’avait pas répondu à l’interrogation du chancelier Kohl quant à une possible mutualisation de la force de dissuasion nucléaire française. En 1994, le monde politique français n’avait pas réagi à la proposition de création d’un “noyau dur européen”, proposition faite par deux figures de proue de la CDU, Wolfgang Schäuble et Karl Lamers. En 2000, rebelotte, la France reste muette face à la proposition en faveur d’une Fédération européenne faite par le Ministre allemand des Affaires étrangères, Joschka Fischer, proposition pourtant soutenue publiquement par le Chancelier Schroeder en janvier 2001. Lire la suite

Dal motore franco-tedesco al condominio tedesco-francese sull’Ue

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Breve cronaca della “petainizzazione” dell’Unione Europea

Linkiesta, 4 aprile 2022, Vox Europ, 20 aprile 2022

Dopo i giorni di gloria della coppia franco-tedesca con Giscard e Schmidt e, in modo più ambiguo, con Kohl e Mitterrand – quest’ultimo più a rimorchio degli eventi che spinto da una vera ambizione – il motore si è fermato. L’accordo Schroeder-Chirac dell’ottobre 2002 sulla stabilizzazione della spesa agricola dell’Unione ne è stata la prima manifestazione pubblica. Ma i segni di questa regressione tedesca, di questo passaggio al tempo prussiano, di questa sconfitta dei sostenitori di una Germania europea si erano accumulati nel decennio precedente. Lire la suite

L’Ukraine et le boutiquier hollandais

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EuTalk, 17 mars 2022

Olivier Dupuis et Carmelo Palma

La politique de l’Otan, combinant un soutien politique fort, un appui en termes de logistique militaire important et une retenue stratégique, n’est certainement pas parfaite. On peut s’étonner par exemple que l’Organisation atlantique n’ait pas anticipé, en fournissant en temps et en heure des systèmes de défense anti-missiles et anti-aérienne que l’échec cuisant de l’ « opération spéciale » du Président de la Fédération de Russie l’amènerait immanquablement à opter pour une stratégie de la terreur, pour une « tchétchénisation » de la guerre en ciblant les civils et en créant des millions de réfugiés en vue, aussi, de déstabiliser l’Europe toute entière et d’augmenter les coûts de sa solidarité avec l’Ukraine. Néanmoins, la résilience de l’organisation atlantique et sa substantielle unité ont prouvé l’erreur du diagnostic hâtif selon lequel l’organisation atlantique était en état de mort cérébrale. L’OTAN est vivante et son cerveau l’est aussi. Lire la suite

Ukraine : l’Otan peut attendre, pas l’Union européenne

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Le processus d’adhésion de l’Ukraine à l’Union est la clé de la négociation sur la sécurité avec la Russie

The Lithuania Tribune, le 2 mars 2022

Olivier Dupuis et Carmelo Palma

Une très mauvaise idée circule. Véhiculée par les déclarations pour le moins ambigües du Haut Représentant pour la Politique étrangère et de Sécurité de l’Union, Josep Borrell, celle selon laquelle les 27 renonceraient à ouvrir des négociations d’adhésion de Kyiv à l’Union en échange d’un arrêt de la guerre et d’un retrait de la Russie de l’Ukraine.

Non bien sûr qu’il ne faille s’interroger sur des modalités qui permettre de sauver la face de l’incendiaire du Kremlin et qui permette par la même occasion d’arrêter le bain de sang qu’il a provoqué. Mais on ne peut pas feindre de croire que le processus d’adhésion de l’Ukraine à l’Union – processus qui serait par ailleurs ouvert et non conclu – constituerait pour la Russie une menace, ni que le Président russe la considère plus agressive que les lourdes sanctions économiques de l’Union et l’assistance militaire fournie à l’Ukraine par les pays européens. Lire la suite