Ukrajina: Nesmíme to vzdát

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Výzva k hlavám států a vlád členských zemí koalice Ramstein

Některé evropské země i nadále nabízejí Ukrajině jen velmi skromnou dvoustrannou pomoc. Mezi nejvíce skoupé země Ramsteinské skupiny patří Itálie, Španělsko, Portugalsko, Belgie, Lucembursko a Francie. Spoléhají tak na štědrost svých spojenců, zrazují svá předchozí vedení a podrývají soudržnost Evropy.

Dvoustranná vojenská pomoc Dánska (3,5 mld. EUR), Norska (3,6 mld. EUR) a Nizozemska (2,5 mld. EUR) převyšuje pomoc poskytnutou ze strany Francie, Itálie a Španělska. Příspěvek Spojených států činí 44 mld. EUR, Německa 17 mld. EUR a Spojeného království více než 6 mld. EUR. Lire la suite

Ukraine. Wir müssen dran bleiben

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Appell an die Staats- und Regierungschefs der Mitgliedsländer des Ramstein-Formats

Die Tageszeitung, am 24. Februar 2024

Einige europäische Staaten sind noch immer sehr zurückhaltend in ihrer bilateralen Militärhilfe für die Ukraine. Zu den sparsamsten Staaten des Ramstein-Formates gehören Italien, Spanien, Portugal, Belgien, Luxemburg und Frankreich. Damit nutzen sie die Großzügigkeit ihrer Verbündeten aus, kehren ihrer früheren Führungsrolle den Rücken und untergraben den Zusammenhalt Europas.

Die bilateralen Militärhilfen Dänemarks (3,5 Milliarden Euro), Norwegens (3,6 Milliarden Euro) und der Niederlande (2,5 Milliarden Euro) übersteigen die von Frankreich, Italien und Spanien. Die USA engagieren sich mit 44 Milliarden Euro, Deutschland mit 17 Milliarden Euro und das Vereinigte Königreich mit über 6 Milliarden Euro. Lire la suite

Ukraine: nous ne pouvons baisser les bras

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Appel aux Chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la coalition Ramstein

Die Tageszeitung, 24 février 2024, Linkiesta, 24 février 2024

L’aide militaire bilatérale à l’Ukraine de certains Etats européens reste extrêmement modeste. L’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Belgique, le Luxembourg et la France figurent parmi les plus parcimonieux de la coalition Ramstein. Ce faisant, ils profitent de la générosité de leurs alliés, tournent le dos à leur leadership passé et sapent la cohésion de l’Europe.

Les aides militaires bilatérales du Danemark (3,5 milliards d’euros), de la Norvège (3,6 milliards), des Pays-Bas (2,5 milliards) dépassent celles de la France, de l’Italie et de l’Espagne. La contribution des Etats-Unis s’élève à 44 milliards d’euros, celle de l’Allemagne à 17 milliards, celle du Royaume-Uni à plus de 6 milliards. Lire la suite

Quel président pour la Banque Centrale Européenne ?

La Libre Belgique, le 12 février 2011, supplément Libre Entreprise. Opinion

Les timides signes d’embellie économique ne doivent pas nous tromper. La crise n’est pas encore derrière nous. L’Espagne et surtout le Portugal continuent à faire les choux gras des agences de notations. Les marchés estiment la Grèce insolvable à terme, rappelant par là, sans bien sûr le dire, que les taux pratiqués à l’égard de ce pays s’apparentent à de l’usure moderne. 2011 et 2012 risquent donc de ne pas être de tout repos. Et quand bien même 2011 signerait-elle le début de la fin de la crise de ces quatre dernières années, l’Union européenne (et en particulier la zone euro) demeurerait structurellement fragile. Difficile en effet de considérer les réformes réalisées pour importantes qu’elles soient, comme suffisantes, en ce compris l’institution du Fonds Européen de Stabilité Financière qui n’est guère qu’une extension à 16 pays de mécanismes de garanties déjà pratiqués par deux ou trois pays à la fois.

En dépit donc d’avancées certaines opérées au coup par coup au cours de ces deux dernières années, la question des règles, des instruments et des institutions indispensables au fonctionnement de l’Union économique et monétaire est loin d’être épuisée. Lire la suite

Crise grecque : sortir par le haut

La Libre Belgique, le 7 mai 2010

Comment rétablir la confiance entre pays de la zone euro et affronter la question des traficotages des comptes par la Grèce (et d’autres)? Mettons en place des critères comptables communs et créons un corps européen de Réviseurs des Comptes chargé de vérifier chaque année la comptabilité des Etats membres.

Plus encore que la situation pourtant extrêmement grave de la Grèce, ce sont désormais les réactions – et les non réactions – de l’Union européenne et de ses pays membres qui ont de quoi susciter les pires inquiétudes. Un des derniers exemples en date, la réaction du Ministre belge des Finances, Didier Reynders. Pour qui il n’est nul besoin de créer un Fonds Monétaire européen. Tout au plus, selon lui, ce dont on aurait besoin serait de « disposer à l’avenir d’un mécanisme de décision plus collégial pour traiter ce genre de problème« . Sans autre détail. A le suivre, cette opération de sauvetage serait en fin de compte une bonne affaire pour la Belgique. On veut bien le croire. En empruntant à un taux de 3 ou 3,5 % sur les marchés et en prêtant à la Grèce à un taux 5 ou 5,5 %, la marge est bonne. La Belgique prêtant aux alentours d’un milliard d’euros, le « risque » pris devrait rapporter au Trésor belge de 15 à 20 millions d’euros l’an. Pas mal pour une opération Saint-Bernard ! Dans une telle optique, il ne reste au Ministre Reynders qu’à espérer que ce que l’on annonce se confirme. Que la Grèce doive emprunter à nouveau 30 milliards l’année prochaine, et 30 autres milliards l’année d’après. Lire la suite